Quand vous arrivez à l’île Blanche, après un – parfois – long voyage, vous avez souvent l’impression d’arriver « au bout du monde ». Les GPS facétieux vous guident dans le lacis secret des petits chemins bordés d’un patchwork de murs de pierres et de clôtures modernes, à peine assez larges pour s’y croiser partout. Puis, le numéro 25, qui suit immédiatement le 13 (pourquoi faire simple?) et son petit chemin campagnard ourlé d’iris, de bergenias, de glycines…dans lequel on hésite encore « est-ce que c’est vraiment par là? Et si on ne pouvait pas faire demi-tour? », et enfin, vous y êtes, et vous découvrez cette île que nous ciselons au quotidien, pour le plaisir des yeux – les nôtres et les vôtres – mais aussi, pour donner corps à notre vision de la vie sur la Côte d’Azur. Une vision très personnelle, que nous vous invitons à découvrir et à partager le temps d’un séjour. Embarquement!

Tout ça pour dire quoi, au fait? Juste que tout ce que nous mettons à votre disposition est le fruit d’une réflexion et d’un travail de tous les jours, et plus particulièrement de ces week-ends de printemps, où la météo est douce et pas encore trop chaude pour les travaux pénibles…

Ce samedi, on refait à neuf le toit de la pergola, qui abrite la cuisine d’été de Chet Baker. Cette proposition de location atypique nous permet d’offrir une petite villa pour un couple avec jusqu’à 2 enfants, à un tarif qui rend possible à une famille de découvrir la Côte d’Azur sans avoir à s’endetter sur plusieurs année…et de vivre une expérience différente: cuisiner dehors, cheminer dans le jardin entre rosiers centifolia, mimosa, jasmins, vignes, oliviers pour rejoindre la voiture, jouir de la lumière dans les oliviers, se baigner dans la piscine XXL, lézarder sur le deck, cueillir une branche de thym, effeuiller du romarin sur la salade, et déguster en saison, les petits fruits du jardin…

Derrière les photos des aménagements sur fond de ciel bleu et d’oliviers argentés, des heures de travail, d’ingéniosité, de calculs de résistance de structure, de transport de matériaux, de nettoyages, d’entretiens qu’on ne devine pas, mais qui sont pourtant bien réelles. C’est cela la « magie » des vacances! Profiter des lieux sans avoir la charge de l’entretien. Ce matin, « Monsieur-Ile-Blanche » remarquait justement qu’il était temps de reprendre le nettoyage bi-hebdomadaire de la piscine, une activité qui remplace largement deux séances de salle de sport. On comprend mieux pourquoi il est le premier à se baigner dès que la température de l’eau est sortie de son hibernation! Ensuite viendra le jour où nous ressortirons les parasols, les paréos, et le rosé de Provence!